Matrice Réseaux

 Dans cet espace, je propose une analyse et une exploration des réseaux d’influence selon trois dimensions :

Une dimension historique    L’histoire des réseaux d’influence depuis 1884. Les 150 organisations majeures y sont regroupées en 5 périodes,  selon leur date de création. Pour chaque période, un texte d’analyse et une chronologie fine qui donne aussi accès à la chronologie générale et où l’on peut accéder à la fois au site de chacun des réseaux d’influence et à une fiche d’analyse pour les plus importants. Cette exploration est proposée en regard des évènements géopolitiques majeurs de façon à démontrer en quoi les réseaux d’influence sont des acteurs majeurs des relations internationales et comment ils ont contribué à sculpter une géopolitique en  réseaux, asymétrique et furtive où tous les pouvoirs publics, privés et discrets sont confondus et les citoyens mis hors-jeu.

 

Une dimension européenne   La dynamique de l’influence en réseaux dans l’espace européen représentée sous forme d’une matrice interactive. Cet « archipel européen » représente combien l’influence en réseaux construit un espace où s’intègrent think tanks européens, transatlantiques et des Etats-Unis avec leurs institutions (E-U), celles de l’Union Européenne (U-E) et d’autres organisations multilatérales. Dès lors l’influence y apparaît comme un nouveau mode de gouvernance furtive et intégrée où encore une fois tous les pouvoirs sont confondus et largement financés par les firmes globales. Dès lors sont prises ou votées des décisions favorables à leurs intérêts. Têtes de ponts entre les intérêts privés et les institutions européennes : des réseaux collusifs tels que le Transatlantic Policy Network (TPN), le Kangaroo Group, Friends of Europe (FoE) ou encore le TransAtlantic Business Dialogue (TABD). Questions : Où s’arrêtent les limites de l’influence en réseau ? Où s’arrêtent celles des institutions européennes ?  

 
Une dimension nationale  Les principaux réseaux d’influence en France représentés par une matrice interactive permettant de les apprécier selon une double logique. La première selon un axe géopolitique : préoccupations nationales ou internationales. La seconde selon un axe politique à partir de leur positionnement idéologique : Les Gauches (classiques et courants de pensée altermondialistes), les Droites (classiques et  courants de pensée néolibéraux). Les fiches relatives à chacune de ces structures d’influence ne sont pas encore développées, seule une présentation succincte par info-bulle y est signifiée avec de surcroît un lien direct avec leur site internet. Conseil :explorer leurs rapports d’activité/documents & la composition de leurs directoires <Qui sommes nous ? >

Supplément :

Un article sur la Commission E-Educ, initiée par Xavier Darcos en Janvier 2008. Un exemple de lobbying intégré.